GR222, sur la route des pierres sèches.

Après plusieurs jours de pluie, il est enfin temps de renfiler les chaussures de montagne et d'aller découvrir le GR222, qui emprunte le chemin historique de pierres sèches qui reliait dans l'ancien temps la plaine centrale de Majorque aux villages de la Sierra.

Plus précisement, le GR222 relie Caimari au Monastère de Lluc.

J'ai décidé de faire le chemin aller-retour en partant de Lluc mais je conseillerais plutôt le sens inverse, j'expliquerai pourquoi plus tard.

Ce chemin fait de pierres plates a été construit par l'homme à flanc de montagne, les vues sont spectaculaires sur les sommets environnants et sur la plaine centrale de l'île.

Au passage le plus haut, entre 2 roches pointus, j'ai la plaisir d'être accueilli par un vautour moine.



Au bout d'environ 8 kms de descente et environ 400m de dénivelé brut, on retrouve la civilisation, avec son petit passage sous-terrain pour traverser la route, son coin picnic, une jolie ferme et ses animaux et enfin Caimari, village endormi en cette fin Novembre.

Retour en chemin inverse, que je conseillerais donc à l'envers car je trouve personnellement plus agréable de commencer par la montée.

Un très belle randonnée d'automne :-)

De Cala San Vincente à Cornavaques

Pour ma première randonnée "véritable" d'automne à Majorque, j'ai décidé de découvrir le mont Cornavaques, dernier sommet de la chaîne de la Tramontane en direction du nord. Il domine du haut de ses 552m les 3 calanques de Cala Castell, Cala Estremer et Cala San Vincent, le point de la départ les pieds dans le sable.

On sort de la Calanque de San Vincent par une petite pinède sur un chemin forestier.

On longe alors la Cala San Vincent par un chemin assez large qui nous conduit au pied de la montagne jusqu'au détroit de la calanque.

On arrive au bout du chemin, à un début de carrière et mine avortées semble-t'il et qui fait éclater les couleurs superbes de la roche.

Débute alors la montagne que l'on grimpe le long de sa crête sur un chemin assez improvisé et non balisé mais dont certaines marques d'autres randonneurs déja passés par là nous guident.

Chaque côté de la crête nous offre des vues toujours plus vertigineuses avec l'altitude sur les calas San Vincente, Estremer et Castell.

L'ascension dans sa partie finale se fait rude mais les paysages minéraux et les chêvres sauvages, partout dissimulées entre fourrées et gros rochers sont un émerveillement.

Le sommet atteint, le vent souffle fort mais une pause est bien méritée pour observer le paysage grandiose de la Sierra se mourrant dans la Méditerrannée.

A Bientôt pour d'autres marches majorquines.